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Un Peu d'Histoire...

La Chine, 6500 – 4000 AV. J.-C.


     Depuis la fin des années 1970, les archéologues chinois ont mis en évidence plusieurs cultures néolithiques, dont la plus ancienne fut mise au jour à Peiligang au Henan. Elle trouve des prolongements sur le site de Banpo, au Shaanxi, premier jalon de la culture de Yangshao dont les poteries polychromes balisent une zone immense. Au Shandong, la culture de Dawenkou, caractérisé par des poteries monochromes, ouvre la voie aux cultures du Longshan.
 

La Chine, 4000 – 2000 AV. J.-C.


     Trois grands courants néolithiques déploient de fortes identités régionales le long du cours moyen du Huanghe (culture de Majiaoyao), du bassin du Yangzi jiang (cultures de Daxi et Qujialing) et du littoral. La tradition historique chinoise fait coïncider la phase finale du Néolithique avec une première dynastie, les Xia (XXIIè-XVIIè s. av. J.-C.), établie au Henan.

 

Le Nord-Ouest de la Chine, il y a 5000 ans.


     Plus précisément, la vallée du T’chan-chaï, également appelée la vallée du combattant.
Siècles après siècles, les hommes de la vallée, entraînés aux meilleures techniques de combat, guerroyèrent dans les contrées et villages environnants.
     Malgré qu’ils soient devenus experts dans l’art des raids guerriers, il arrivait que les troupes T’chan-chaï s’affaiblissent, et ralentissent, pour causes de blessures graves.
     Pour pallier à ces problèmes, les maîtres T’chan-chaï se servirent des prisonniers comme cobayes pendant des centaines d’années, jusqu’à ce que des rémissions tout à fait remarquables se produisent.

 

La vallée du T’chan-chaï, il y a 4300 ans.


     Une méthode thérapeutique, non statique parce qu’en permanente évolution, voyait le jour. L’art T’chan-Chaï.
     Seuls les combattants T’chan-chaï blessés au combat pouvaient en bénéficier.
     Progressivement, la technique fut mise au service de tous les habitants de la vallée, soulageant les guerriers, mais également les paysans souffrant de maux de dos.
     Pour garder une indépendance, et ainsi protéger leur souveraineté, seul le minimum de la technique était dévoilé, l’exclusivité était secrètement gardée par chaque maître T’chan-chaï, et se transmettait essentiellement de père en fils.

 

La vallée du T’chan-chaï, XIIIè – XIVè s. ap. J.-C.

 

     Aux environs de l’an 1300, le maître T’chan-chaï de l’époque, celui qui allait se retrouver au cœur de la légende, décréta une loi : « Tout homme de la vallée qui choisirait pour compagne une femme d’origine étrangère se retrouverait dans l’illégalité ».
     La sentence serait sans appel : femme et enfant seraient chassés de la vallée.
     Durant cette même période, un groupe d’européens, dont une femme, partit en expédition et gagna la vallée T’chan-chaï.
     Toujours selon cette légende, ce maître T’chan-chaï tomba sous le charme de cette européenne, et ils eurent un fils.
Afin de se protéger, ils partirent et, durant vingt ans, il n’eut de cesse de les entraîner, faisant d’eux des maîtres T’chan-chaï.


1970

 

     Agé de 76 ans, Tiaio Tschin, dernier et 68ème maître T’chan-chaÏ n’avait pas de descendance. Désirant transmettre son savoir, il se laissa guider par son instinct.
     Il partit de sa vallée natale, une contrée verdoyante située au nord-ouest de la Chine, chercher l’objet de sa quête, celui qui deviendrait son fils spirituel. L’instinct du septuagénaire le guida jusqu’en Europe, là où, selon la légende T’chan-chaï, se trouvait l’héritier que la nature lui avait refusée. Après avoir sillonné plusieurs villes pendant quelques mois, son périple s’arrêta à Marseille.

1970 à aujourd'hui.

     C’est ainsi que selon la légende, Bernard Delemont, mon formateur, devint, après des années d’entraînement, le 1er maître européen et le 69ème maître T’chan-chaï d’une lignée ininterrompue depuis 700 ans, héritier et descendant de cette seconde famille T’chan-chaï, celle-là même qui se retrouve au cœur de la légende.

     Cet art, l’atrapuncture, n’a de cesse, au travers des années, des siècles, et des praticiens, d’évoluer.

 

"Extraits du livre "Mythologies et imaginaire du Monde Chinois", de Catherine Bourzat"

Olivier
       Houpie

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